12/10/13 > 31/09/14

Promenade spatiale au fil des ondes MUSÉE EDF ELECTROPOLIS, MULHOUSE

Le Musée EDF Électropolis (55 rue du Pâturage, Mulhouse) a souhaité me confier la création de pièces s'articulant autour de sa vision des ondes électromagnétiques dans le cadre de l'exposition Promenade spatiale au fil des ondes explorant les diverses applications des ondes électromagnétiques, à la fois dans le domaine des sciences et des techniques spatiales et sur Terre.



Du 12/10/13 au 31/09/14, vernissage le 11/10/13 à 19h00. Exposition ouverte du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00.
Promenade spatiale au fil des ondes, Musée EDF Électropolis, Mulhouse.
Jonathan Naas, Musée EDF Électropolis, Mulhouse.
PROMENADE SPATIALE AU FIL DES ONDES JULIETTE ZELLER

Est-ce que nous voyons la cent millième partie de ce qui existe ? Tenez, voici le vent, qui est la plus grande force de la nature, [...] le vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit ; l’avez-vous vu, et pouvez-vous le voir ? Il existe, pourtant.

Guy de Maupassant, Le Horla, 1887

Le travail de Jonathan Naas s’appuie sur une recherche esthétique influencée par les musiques extrêmes et la parapsychologie, qu’il met en scène dans des écrits de fiction pour ensuite en extraire des images devenant réalité.
Au coeur de l’exposition Promenade spatiale au fil des ondes, Jonathan Naas propose deux pièces conçues pour l’occasion, faisant écho à la thématique des ondes électromagnétiques.
Un triptyque, éclairé par une lumière ultraviolet clignotant à intervalle régulier, laisse entrevoir des formes géométriques obtenues à l’aide d’un pendule, psychédéliques, rappelant la graphie des longueurs d’ondes en même temps que des motifs méditatifs et ésotériques, très importants dans l’univers de l’artiste.

La peinture utilisée n’apparaît qu’à la lumière UV ; la science et la technologie nous permettent donc ici d’apercevoir ce qui est normalement invisible pour notre oeil. Nous le voyons ici par intermittence, au rythme saccadé du clignotement de la lumière, rappelant l’importance du rythme dans la nature, ou serait-ce juste un clin d’oeil aux lumières employées lors des concerts ou dans les mises en scène de films ?
Ces peintures viennent faire écho à une structure posée à même le sol ; comme la base d’une architecture inachevée ou une succession de toit, comme les préquels d’un échafaudage. Sur ces planches sont peintes des lignes obliques donnant toujours cet aspect de vibration rythmée et rappelant schématiquement le spectre électromagnétique.

JONATHAN NAAS


LE SÉCHOIR
25 rue J. HOFER
FR-68200 MULHOUSE
0033-633-511-028
jonathan@naas.fr